The « Caravelle & Caravane » Collection

A collection celebrating how Africa has always been connected to the rest of the World.
Since time immemorial, bags of beads have been sent to African Empires and Kingdom, on the backs of camels – Caravans, and in ships, including, in the 15th century, Portuguese Caravels.
Reliefs on the mortuary temple of the female Pharaoh, Hatshepsut, show the export of glass beads, by boat, to the land of Punt.
Glass beads manufactured during the Romain Empire and in Medieval times in the Middle East and in Persia reached the Sahara with the Caravans and have been found in archaeological sites in Tanzania.
Archeological digs and glass analyses have recently revealed the importance of such exchanges: 4th to the 17th century Iranian beads were uncovered in Komi Saleh (Mauritania), Kissi (Burkina Faso), Gao (Mali)…; 10th -17th century Indian and South Asian beads have been found in Essouk (Mali), Zanzibar (Tanzania), and the Kingdom of Zimbabwe (Botswana and South Africa). In Kilwa, Tanzania, 13th to 15th century Chinese beads were part of the treasury.
European beads appear in the 16th century, from Italy, Bohemia, France, Bavaria, as evidenced by the royal tombs of Kindozi Mbanza Nsundi in the Democratic Republic of Congo.
Large quantities of beads are still produced in India and China, for export to Africa on container ships.
This collection of unique pieces brings back the souvenirs of those ancient trade routes, with antique and modern beads of glass, coral, amber, stone…, all sourced in African markets in the 1990s.

La collection « Caravelle & Caravane »

Une collection qui témoigne de l’ancienneté des connections entre l’Afrique et les autres continents. En effet, depuis les temps les plus reculés, des cargaisons de perles sont envoyées dans les royaumes et empires d’Afrique, à dos de chameaux – Caravanes – et par voies maritimes, dont au 15eme siècle, les Caravelles portugaises.
Les fouilles archéologiques et analyses de verre ont permis d’éclaircir l’ampleur de ces échanges : perles d’Iran, du 7ème au 10ème siècle – Kombi Saleh, Mauritanie ; Kissi , Burkina Faso-; perles d’Inde et d’Asie du Sud du 10 au 17 ème siècle - Essouk, Mali, Zanzibar, Tanzanie, Royaume de Zimbabwe au Botswana, Afrique du Sud - perles chinoises du 13ème au 15ème siècle - Kilwa, Tanzanie -. Les perles d’Europe apparaissent à partir du 16ème - perles de Venise, de Bohème, de France et de Bavière dans les tombes royales de Kindoki Mbanza Nsundi en RDC.
Une collection évocatrice de ces anciennes voies d’échanges, crée à partir de perles anciennes et contemporaines en verre, pierre, corail, ambre... chinées sur les marchés d’Afrique dans les années 1990. Une collection de pièces uniques et limité à 50 pièces.

C&C 30 :
Cornalines indiennes modernes : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant directement de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes. Aujourd’hui encore, ces perles s’échangent sur les marchés d’Afrique de l’Ouest.
Œuf d’Autruche : Afrique du Sud. De telles perles ainsi que les techniques de fabrications sont échangées le long des réseaux commerciaux depuis plus de 50 000 ans, au départ depuis l’Afrique de l’Est.

C&C 5 :
Perle de verre oblongue : De telles perles, imitant les cornalines indiennes ont été fabriquées en Bohème dès le 17ème siècle pour concurrencer les exportations indiennes.
Cornalines : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant directement de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont atteint les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perle en verre jaune : perles européennes du 18ème au début du 20ème siècle.

C&C 36 a b c d :
Perles de Bohème :
Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique de l’Ouest, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes.

C&C 4 :
2 Petites Perles de verre bleue modernes très probablement d’origine indienne.
Perles bleues anciennes, parfois décolorées par dévitrification par suite d'enterrement, 18ème ou 19ème siècle, de Hollande ou de Bohème. On a retrouvé de telles perles dans des pots de terre cuite enterrés au Sénégal, sur des sites de la fin du 18ème / début 19ème siècle.
Perle Bleue centrale : très probablement une perle de Hollande, du 18ème ou 19ème siècle.

C&C 39 :
Cornalines indiennes modernes :
Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant directement de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes. Aujourd’hui encore, ces perles s’échangent sur les marchés d’Afrique de l’Ouest.
Œuf d’Autruche : Afrique du Sud. De telles perles ainsi que les techniques de fabrications sont échangées le long des réseaux commerciaux depuis plus de 50 000 ans, au départ depuis l’Afrique de l’Est. Perles en bois, chaine Argent.

C&C 10 :
Perle Centrale : Perle de Venise, dite « French Ambassador » fin 19ème / début 20ème siècle.
Perles de verre jaune d’Hébron : La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19ème siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ». Perles de Cuivre : Cameroun probablement 19ème ou début du 20ème siècle. Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales.
Ambre : En provenance très probablement de la Mer Baltique, elles sont mentionnées comme faisant partie des cargaisons caravanières sahariennes par les voyageurs arabes médiévaux.

C&C 29 :
Perles opaques : perles européennes, Bohème ou Hollande, 18ème ou 19ème siècle.
Perles transparentes blanches : probablement de Bohème, 19ème ou 20ème siècle.
Éléments de Bronze : 20ème siècle : Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales. Graines grises.

C&C 35 a b c :
Perles blanches et en anneau transparent : Ces perles étaient fabriquées dans les ateliers hollandais et allemands du 19ème au début du 20ème Siècle.
Perles Noires rayées : Perles de Murano, probablement du 19ème au début du 20ème Siècle. On voit des perles similaires sur les cartes d’échantillons des marchands anglais du 18ème. Les perles de Venise sont exportées par les bateaux anglais, hollandais, italiens vers les ports d’Afrique de l’Ouest dès le 15ème siècle.
Perle tubulaires noires : Murano moderne.
Perles d’Ambre moderne : En provenance de la mer Baltique, l’ambre est mentionnée comme faisant partie des cargaisons caravanières sahariennes par les voyageurs arabes médiévaux.

C&C 13 :
Cornalines indiennes médiévales : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perles de verre verte d’Hébron : La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19eme siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ». Disques de Vulcanite, origine européenne, du 20ème siècle, désormais remplacées par des importations chinoises de couleurs fluo.

C&C 16 :
Cornalines indiennes médiévales : Dès le 7eme siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perles tubulaires dites Cornaline d’Alep : Perles Vénitiennes. Les perles de Venise sont exportées dès le 15eme siècle par les bateaux anglais, hollandais, italiens… vers les ports d’Afrique de l’Ouest.
Perles d’Ambre : En provenance très probablement de la Mer Baltique au départ, elles sont mentionnées comme faisant partie des cargaisons caravanières sahariennes par les voyageurs arabes médiévaux.

C&C 23 :
Petites perles de verre dites « Nila » : Des telles perles ont été mises à jour, entre autres, dans la tombe royale du site archéologique de Gao (Capitale de l’Empire du Mali, 7eme/13eme siècle, Mali) ; et à Kombi Saleh (capitale de l’Empire du Ghana, 7eme/12eme siècle, Mauritanie). L’analyse de leur verre indique une provenance des ateliers de l’Empire Sassanide : Nichapour ou Raqua.
Perles de verre verte d’Hébron : La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19ème siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ». Disques verts en vulcanite, origine européenne, du 20ème siècle, désormais remplacées par des importations chinoises aux couleurs fluo.

C&C 33 a b :
Perles en œuf d’autruche :
De telles perles et leur technique de fabrication circulaient déjà à travers l’Afrique il y a 50 000 ans.
Perles anneaux bleues modernes : perles modernes probablement indiennes.

C&C 40 :
Perles de verre oblongues :
De telles perles, imitant les cornalines indiennes ont été fabriquées en Bohème dès le 17ème siècle pour concurrencer les exportations indiennes.
Perles en verre de Murano, probablement du 19ème.
Éléments de Bronze : Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales. Ces éléments datent probablement de la fin du 19 ème siècle. Les tubes sont utilisés en parure de cheveux chez les Wodaabe au Chad.

C&C 1 :
Cornalines indiennes médiévales :
Dès le 7eme siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perles de verre verte d’Hébron : La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19eme siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ».

C&C 7 :
Perles de verre jaune d’Hébron : La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19ème siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ».
Perles de Bohème : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique de l’Ouest, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes. Éléments et perles de Cuivre : Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales.

C&C 14 :
Perles de Bohème : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes. Ces perles imitent les griffes de lion, éléments traditionnels de parure.
Petites perles blanches : avec traces de craquelure, le résultat d’enterrement. Probablement des perles d’origine hollandaise, du 19ème ou début du 20ème siècle. Des perles similaires ont été retrouvées dans des sites de fouille du Sénégal datés fin du 18ème / début du 19ème siècle.

C&C 2 :
Cornalines indiennes médiévales : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant directement de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perles de verre verte d’Hébron : La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19ème siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ».

C&C 20 :
Perles Vertes de Bohème : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes.
Perles jaunes : perles chinoises du 20ème siècle.
Éléments de Bronze : Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales. Ces éléments datent probablement de la fin du 19ème ou début 20ème siècle.

C&C 27 :
Perles blanches opaques et transparentes : parfois dévitrifiées au craquelées par suite d'enterrement, perles de Bohème du 18ème ou 19ème siècle. On a retrouvé de telles perles dans des pots de terre cuite au Sénégal, sur des sites archéologiques de la fin du 18ème au début 19ème siècle.
Éléments central Bronze : pendentif réalisé avec la technique de la cire perdue, 20ème siècle. Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales.

C&C 17 :
Perle de verre rouge : Probablement de Bohème, du 18 ou 19ème siècle.
Perles tubulaires de bronze : Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales. Ces perles datent probablement du milieu du 20ème. Siècle.
Disques Noirs en vulcanite, origine européenne 20ème siècle, désormais remplacées par des importations chinoises aux couleurs fluo. Disques en noix de coco.

C&C 9 :
Chalcedoine indiennes médiévales : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, directement ou par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perles de verre : On voit des perles à pois similaires sur les cartes d’échantillons de perles de Murano des marchands anglais du 18ème siècle. Les perles de Venise sont exportées dès le 15ème siècle par les bateaux anglais, hollandais, italiens… vers les ports d’Afrique de l’Ouest.

C&C 21 :
Chalcedoine indiennes médiévales : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, directement ou par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes

C&C 38 :
Triangle central : Chalcedoine indienne médiévale : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, directement ou par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Cornalines indiennes modernes, tube et chaine en argent.

C&C 28 :
Perles de verre opaque blanches : perles coloniales, de Bohème – Gablontz – début 19ème au milieu 20ème siècle.
Perles en pierre : On trouve ce type de perles, probablement Néolithiques dans les déserts de Mauritanie et du Niger.
Cylindres d’Agate blanche : Dès le 6ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.

C&C 24 :
Perles de Bohème : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes. Disques Noirs en vulcanite, origine européenne, du 20ème siècle, désormais remplacées par des importations chinoises aux couleurs fluo.
Branches de Corail ancien : Les voyageurs arabes médiévaux mentionnent le corail méditerranéen et de mer rouge dans leurs descriptions des caravanes transsahariennes et des cargaisons partant du golfe persique vers les ports de l’Afrique de l’Est.
Petites perles bleues : perles chinoises modernes.

C&C 34 a b :
Cauris modernes : Ces coquillages de l’Océan Indien ont été exportés comme monnaie d’échange dans sur tout le continent, dès le 8ème siècle par voies maritimes et terrestres.
Perles en œuf d’autruche : Les techniques de fabrication et les perles elles même circulaient à travers l’Afrique depuis au moins 50 000 ans.
Perles rouges : perles de Bohème, probablement début du 20ème.
Perles tubulaires rouges : probablement des perles indiennes modernes.
Perles tubulaires rayées : probablement des perles de Murano, fin 19ème - début 20ème siècle.

C&C 19 :
Perles Vertes de Bohème :
Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes.
Perles orange : d’origine européenne du 15ème ou début du 20ème siècle, probablement de Venise.

C&C 8 :
Cornalines indiennes modernes : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, directement ou par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes Elles sont encore très présentes et appréciées sur les marchés d’Afrique de l’Ouest.
Perles en verre bicolore : perles moderne du Ghana, à partir de poudre de verre de bouteille.
Perles blanches verre opaque : très probablement des perles de Hollande, du 18ème ou 19ème siècle.

C&C 11 :
Perles rouge à pois : On voit des perles à pois similaires sur les cartes d’échantillons de perles de Murano des marchands anglais du 18ème. Les perles de Venise sont exportées dès le 15ème siècle par les bateaux anglais, hollandais, italiens… vers les ports d’Afrique de l’Ouest.
Perles blanches : moderne et d’origine chinoise.

C&C 3 :
2 Cornalines indiennes modernes : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant directement de l’Inde, grâce aux vents des moussons, ou passant d’abord par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes. Perles de verre bleu modernes très probablement indiennes. Perle chevron ancienne européenne. Des perles chevrons ont été fabriquées pour exportation vers l’Afrique de l’Ouest dès le 13ème siècle, principalement en Italie, mais aussi en France et en Bohème.

C&C 37a b :
Perles jaune et bleues : perles de Bohème, probablement début du 20ème. Ces perles ont été produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque).
Perles en œuf d’autruche : Les techniques de fabrication et les perles elles même circulaient à travers l’Afrique depuis au moins 50 000 ans.
Perles anneaux bleues modernes : perles modernes probablement indiennes.
Perle tubulaires argentés : Perles de Murano modernes.

C&C 15 :
Perles de Bohème : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes.
Perles vertes striées : perles d’Hébron. La tradition verrière d’Hébron (Palestine) remonte à la période romaine. Ce modèle, du 19eme siècle, était destiné à l’exportation en Égypte puis en Afrique. Ces perles, très prisées au Nigeria sont aussi appelées « perles de Kano ».
Petites perles de verre dites « Nila » : Des Nilas ont été mises à jour, entre autres, dans la tombe royale du site archéologique de Gao (Capitale de l’Empire du Mali, 7eme/13eme siècle, Mali) ; et à Kombi Saleh (capitale de l’Empire du Ghana, 7eme/12eme siècle, Mauritanie). L’analyse de leur verre indique une provenance des ateliers de Nichapour, dans l’Empire perse Sassanide. Elles ont été retravaillées localement. Disques verts en vulcanite, origine européenne, du 20ème siècle, désormais remplacées par des importations chinoises de couleurs fluo.
Pendentif central : Agate teintée indienne, moderne.

C&C 6 :
Cornalines indiennes modernes : Dès le 7ème siècle, ces perles indiennes ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, grâce aux vents des moussons. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes. Elles sont encore très présentes et appréciées sur les marchés d’Afrique de l’Ouest.
Perle en verre jaune : perles européennes, probablement de bohème, du 19ème ou début du 20ème siècle.
Éléments et perles de Cuivre : Les manilles de cuivre et lingots de fer des cargaisons des navires européens du 16 au 18 siècle ont été utilisées localement pour la réalisation de perles destinées aux familles royales.

C&C 12 :
Chalcedoine indiennes médiévales : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, directement ou par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Perles bleues en anneau : parfois décolorées par dévitrification par suite d'enterrement, 18ème ou 19ème siècle, perles de Hollande. On a retrouvé de telles perles dans des pots de terre cuite au Sénégal, sur des sites du 19ème siècle.
Perles Bleues opaques : d’origine hollandaise 19ème siècle.

C&C 25 :
Perles de Bohème : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes.
Perles en pierre noire : Moderne, chinoise.
Petites perles noires et vertes : perles modernes chinoises.

C&C 18 :
Petites perles de verre dites « Nila » : Des telles perles ont été mises à jour, entre autres, dans la tombe royale du site archéologique de Gao (Capitale de l’Empire du Mali, 7eme/13eme siècle, Mali) ; et à Kombi Saleh (capitale de l’Empire du Ghana, 7eme/12eme siècle, Mauritanie). L’analyse de leur verre indique une provenance des ateliers de l’Empire Sassanide : Nichapour ou Raqua.
Perles d’Ambre : En provenance très probablement de la Mer Baltique au départ, elles sont mentionnées comme faisant partie des cargaisons caravanières sahariennes par les voyageurs arabes médiévaux.

C&C 22 :
Chalcedoine indiennes médiévales : Dès le 7ème siècle, ces perles ont atteint les ports d’Afrique de l’Est, arrivant de l’Inde, grâce aux vents des moussons, directement ou par les ports du Golfe Persique. Elles ont été échangées dans les royaumes médiévaux de l’Afrique sahélienne grâce aux pistes caravanières : le long de la route de la soie jusqu’à Fustat (Le Caire) puis sur les pistes sahariennes.
Disques Noirs en vulcanite, origine européenne, du 20ème siècle, désormais remplacées par des importations chinoises aux couleurs fluo.

C&C 26 :
Perles triangulaire et en forme de goutte : Produites massivement pour l’exportation du 18ème siècle au début du 20ème siècle dans la ville de Gablontz (République Tchèque). Très prisées comme élément de dot par les Peuls, elles sont appelées « Perles de Mariage » au Mali. Devenues rares sur les marchés d’Afrique, elles sont remplacées par des copies indiennes récentes.
Perles anneaux bleues: parfois décolorées par dévitrification suite à enterrement, 18ème ou 19ème siècle, d’Allemagne ou de Hollande. On a retrouvé de telles perles dans des pots de terre cuite au Sénégal, sur un site archéologiques- du 19ème siècle.
Perles bleues à ligne blanche : Perles de Kiffa. Ces perles réalisées par les femmes de Kiffa au milieu 20ème siecle sont devenues très rare et remplacées désormais sur les marchés africains par des copies indiennes and only few women still possess the traditional skills for making Kiffa Beads.
Petites perles verte et bleues : moderne, chinoises.

C&C 32 a b c :
Cauris modernes montés sur Argent : Ces coquillages de l’Océan Indien ont été exportés comme monnaie d’échange dans sur tout le continent, dès le 9ème siècle par voies maritimes et terrestres. Ibn Batutta les mentionne dans ses récits de voyage du 14ème siècle.
Perles noires à pois : On voit des perles à pois similaires sur les cartes d’échantillons de perles de Murano des marchands anglais du 18ème. Siècle. Les perles de Venise sont exportées dès le 15ème siècle par les bateaux anglais, hollandais, italiens… vers les ports d’Afrique de l’Ouest.
Perles Blanches craquelées : le craquellement indique une période d’enfouissement, probablement d’ateliers hollandais du 19ème siècle.

C&C 31 a & b :
Perles d’Ambre : En provenance très probablement de la mer Baltique, elles sont mentionnées comme faisant partie des cargaisons caravanières sahariennes par les voyageurs arabes médiévaux.
Perles anneaux blanches : les décolorations indiquent l’enfouissement. Ces perles étaient fabriquées dans les ateliers hollandais et allemands du 19ème au début du 20ème Siècle.
Perles Blanches craquelées : le craquellement indique une période d’enfouissement. Ces perles sont probablement d’ateliers hollandais du 19ème siècle.